L’étude sur le saumon d’élevage est contestée
Les principaux pays producteurs de saumon d’élevage s’élèvent contre les conclusions d’une récente étude qui affirme que le saumon d’élevage contient plus de produits toxiques que le saumon sauvage.
Les responsables de la qualité des produits alimentaires des pays scandinaves, de Grande-Bretagne, de France et du Chili rejettent plus particulièrement la recommandation de l’étude qui prône une diminution de la consommation de saumon àune portion par mois. Ils affirment que la teneur des polluants dans la chair de saumon trouvés dans le cadre de cette étude est bien inférieure aux limites internationales fixées.
L’étude :
Une étude canado-américaine montre que la consommation de saumons d’élevage est potentiellement plus cancérigène que celle de son cousin sauvage.
Selon les résultats obtenus, le taux de polluants cancérigènes dans le saumon d’élevage serait sensiblement supérieur àcelui qui vit àl’état sauvage.
Les auteurs de l’étude estiment que consommer plus d’un repas par mois de saumon d’élevage représente des risques cancérigènes inacceptables. Il serait contaminé par une alimentation très grasse, àbase de farine et d’huile de poisson.
Également, les polluants marins se fixeraient dans son tissu adipeux. Les recherches montrent que le niveau moyen de dioxine est 11 fois moins élevé dans le saumon sauvage que dans celui d’élevage.
Le saumon sauvage, qui se nourrit d’organismes aquatiques, peut en revanche être consommé huit fois par mois.
Plus de la moitié du saumon consommé dans le monde provient de l’élevage depuis ses débuts, il y a 20 ans.
